Infogérance
Dans un hôtel, le PMS joue un rôle central : il enregistre les arrivées et départs, gère les chambres, suit la facturation et les profils clients. Selon un guide récent, un PMS bien interfacé permet de synchroniser les informations de réservation, de paiement et de services annexes en temps réel.
En parallèle, le POS (point de vente) couvre les restaurants, bars, room-service, boutiques, etc. Si le POS n’est pas connecté au PMS, les charges peuvent ne pas être facturées sur le bon folio client ou l’hôtel risque des écarts de recettes. Un article précise que l’intégration PMS-POS améliore la facturation globale et réduit les erreurs.
Enfin, l’encodage des cartes (paiement, mise en garantie, débit différé) doit lui aussi être intégré : la donnée « chambre » ou « client » issue du PMS doit être reliée au module de paiement pour une traçabilité complète et conforme (ex : balance folio, extras, spa). Sans cette liaison, on obtient des ruptures de chaîne fonctionnelle : surcharges manuelles, ressaisies, risque d’erreur humaine ou double facturation.
En résumé, l’interfaçage est stratégique pour :
garantir que les services (hébergement, restauration, spa) soient facturés en temps réel au bon client et au bon compte ;
éviter les surcharges et les manques à gagner dus à des erreurs de synchronisation ;
offrir au client une expérience fluide, sans relance, sans facture dissociée, sans mauvais adressage.
Pour que cet interfaçage fonctionne de manière fiable, plusieurs dimensions techniques doivent être maîtrisées.
Les systèmes modernes d’hôtellerie utilisent des API ouvertes pour connecter le PMS, le POS, les modules de paiement, etc. Un article explique que l’intégration passe souvent par des API REST, ou via un middleware qui fait le lien entre un PMS et d’autres systèmes.
La synchronisation doit être « bidirectionnelle » : si le PMS indique qu’une chambre est libérée ou qu’un client a réglé, le POS ou le système de paiement doit en être informé. Sans cela, des décalages apparaissent (ex : facturation tardive, chambre non libérée).
Le temps est un facteur critique : dans l’hôtellerie, les changements sont nombreux et fréquents (check-in/out, extras, restauration, spa). Un article note que « les synchronisations en temps réel » permettent d’éviter les surréservations ou les erreurs d’inventaire.
Concrètement, lorsque le client commande un repas au room-service, le POS doit envoyer l’information immédiatement au PMS pour que la facture soit mise à jour, avant le check-out. Cela demande un flux d’événements déclenchés par des webhooks ou triggers.
Quand on interfère paiement/encodage carte, les règles sont strictes : conformité PCI-DSS, chiffrement, tokenisation, et une traçabilité complète. Une intégration non certifiée expose l’hôtel à des risques de non-conformité et à moins de support technique. Par exemple, un fournisseur s’appuyant sur OPERA Cloud signale que l’interface non validée n’entraîne pas de garantie de support.
En outre, les formats d’échange (folio, ligne de facturation, services annexes) doivent respecter la structure métier : type de service, code chambre, compte client, TVA, etc. Le middleware ou l’API doit être capable de convertir ou mapper ces données entre POS, PMS et paiement.
Pour garantir le succès d’un projet d’interfaçage entre PMS, POS et encodage carte, voici les étapes et recommandations à suivre.
Avant tout, il faut identifier tous les systèmes à interconnecter : PMS, POS, moteurs de réservation, encodage carte, spa, boutiques, services chambres… Pour chaque système, définir : quelles données circulent, dans quelle direction, à quelle fréquence. Par exemple : commande POS → folio PMS ; paiement final → encodage carte → clôture folio. Cela permet de prévenir les silos et de visualiser les dépendances.
Selon l’héritage technologique de l’établissement (legacy vs cloud), deux approches sont possibles :
utiliser des connecteurs natifs proposés par les éditeurs PMS ou POS (par exemple via « Marketplace intégration »)
ou installer un middleware / plateforme d’intégration (iPaaS) qui gère les traductions de flux, les erreurs, les logs. Le middleware est utile notamment si plusieurs systèmes hétérogènes doivent coexister.
Avant mise en production, il est capital de tester les scénarios :
check-in + facturation restauration + encodage carte = folio correct ;
check-out anticipé + ajustement folio + remboursement encodage ;
sur-consommation bar + paiement d’une autre carte + mise à jour PMS.
Une fois validé, prévoir une gouvernance : qui maintient les connecteurs, qui vérifie les logs d’erreurs, qui met à jour les API, comment gérer les versions. Les mises à jour des systèmes (PMS, POS) doivent être planifiées pour ne pas rompre l’intégration.
Quand PMS, POS et paiements sont interfacés, les données consolidées offrent une valeur ajoutée : analyse des consommations par type de client, détection des services les plus rentables, campagnes d’upsell ciblées. Un article indique que cette consolidation permet d’augmenter les revenus et personnaliser l’expérience client.
L’hôtelier peut ainsi proposer des offres en temps réel : par exemple un client au bar ayant consommé un certain montant se voit proposer un upgrade chambre, ou un package spa, grâce à la donnée remontée depuis le POS vers le PMS.
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